Cette page est extraite du site des roches noires de Casablanca
(Seule la mise en page a été un peu modifiée, les textes sont ceux du site original)
Nos JEUX D'AUTREFOIS
Cette
page créée sur la base de nos souvenirs, permettra, on l'espère, à nos enfants et petits enfants, de
réaliser que, nous aussi, nous avons été des gamins, et qu'avec peu de choses, nous
avons su fabriquer nos jouets, et "inventer" mille choses pour nous amuser....
"a chicha la fava" présentée par Richard CARCELES;
" Au sujet de "Chicha la Fava", nous dans notre coin
rue Eugène Lendrat, le plus "faible" servait
de coussin contre le mur, et les perdants du tirage au sort, se
baissaient.
Les autres sautaient le plus loin possible en criant "CAE
PAGUA"!!!!!!
Mais il y avait des "soubisses" qui donnaient des coups de pied en
arrière, au dernier......
Alors tout s'écroulait et cela se terminait par les règlements de
compte......"
Souvenirs.....Souvenirs.....
Richard
Offert par André GIODA
Mars 2010
Commentaire de Marie Anania Moreno
"Ce dessin présenté par André Gioda m'a rappelé de bons souvenirs!!
Lorsque nous nous réunissions sur la plage ZENATA entre autre, comme
c'était
généralement les hommes qui y jouaient,
nous les femmes étions écroulées de rire, surtout lorsque
arrivait
le tour des " poids lourds" .
Dés que ceux-ci s'apprêtaient à sauter, nous criions "bourros
flacos"!!!!
tout cela dans la joie, la bonne humeur,
Et oui ...souvenirs ...souvenirs.............."
Le CARICO - Par Richard CARCELES ,
" avec Ferrante en 1951, on a
gagné la course de Charrette rue d'Audenge en 1951"
Il fallait se procurer les précieux
roulements à bille , qui permettaient de fabriquer les CARICOS.
Les roulements avant étaient fixés sur une barre mobile autour d'un axe vertical,
il permettait
de guider le CARICO.
Le gouvernail était lui même fixé sur un timon à l'aide d'un gros boulon.
Enfin, sur le timon était fixé le plateau avec ses deux roues arrières (qui
elles étaient fixes ).
" Nous on appelait cet engin une charrette à roulements .Mais
elle avait quatre roues et elle se dirigeait
avec les pieds,on faisait des courses sur la grande descente de l`école
Italienne et avant chaque départ
le pilote,en principe le plus grand , nous faisait pisser chacun à notre
tour sur les roulements pour que ça
aille plus vite !!!
Il y avait bien sûr les dérapages et on partait tous dans les
choux,pauvres genoux et coudes écorchés ,
on rentrant à la maison en consolation on avait droit à la "treha" "
Jojo Garcia
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La TIRE BOULETTE - Par Richard CARCELES et
Lucho MONTEALEGRE
" on tirait
les moineaux "
Pour fabriquer la tire
boulettes , il fallait choisir une fourche en bois d'olivier, le
façonner pour lui donner cette forme arrondie.
On gardait l'arrondi par brûlage qui séchait le bois en lui donnant cette
robustesse .
Le matériel : l'élastique, du cuir souple et de la ficelle.
"On découpait dans le cuir la poche qui recevait les projectiles.
On découpait également deux bandelettes de cuir que l'on fixait sur les
branches de la tire boulette, et sur lesquelles on fixait l'élastique.
Ces bandelettes évitaient le cisaillement de l'élastique quand il était
directement fixé sur le bois.
"quand il n'y avait pas le cuir , on tirait
les moineaux avec des cavaliers"
La Tire boulettes Souvenirs Souvenirs....Par André Sanchez (né en
1934)
" A notre époque, nous n'avions pas tous des élastiques
carrés.
On se débrouillait avec des vieilles chambres à air de camion qu'on découpait
en bandes d'environ
10/12 m/m de largeur, et de 1 à 2 m/m pour les attaches.
Pour le manche, il pouvait être en bois d'olivier ou d'eucalyptus, avec l'angle
voulu, sinon
on le façonnait en le resserrant et le faisant sécher.
Faute de bois, on le faisait bricoler en métal, manche torsadé.
Pour le cuir, alors là, remontent en mémoire les punitions infligées par nos
parents,
parce que nous découpions la languette cuir des chaussures
(sous les lacets) pour en faire le "chargeur".
Les munitions pour terminer, tout était bon, petits cailloux - petits galets
ronds de plage -
billes en terre et surtout ce qu'on appelait des "plombs", qui
étaient en fait des petits bouts
d'acier de concasseurs qu'on allait resquiller aux Chaux & Ciments."
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Le
QUINET - Illustré par Jean Michel RUZE , commentaires de PP Albert
RODRIGUEZ et André SANCHEZ
- Les règles du QUINET étaient assez simples,il
fallait à l'aide de la masse (manche)envoyer
le Quinet le plus loin possible.
- Le joueur avait trois essais, s'il ratait,le tour passait à l'adversaire.
La masse était l'unité de longueur pour mesurer la distance qui
séparait le Quinet de son point de départ
à son point de chute .
Une fois le Quinet envoyé il fallait taper sur l'un des 2 bouts pour le
faire
décoller du sol
et jongler le plus de fois possible avant de le taper au vol et
l'expédier
loin.
On
mesurait à l'aide de la masse la distance du point de chute jusqu'au
point de
départ et l'on multipliait
éventuellement
par le nombre de jonglages (ex : 30x3=90).
La
masse était alors reposée sur son socle de départ et l'adversaire avec
le
Quinet en le lançant devait
faire
tomber la masse.
S'il
réussissait c'était lui qui prenait les points mais aussi le tour à
jouer.
La
partie se jouait en principe en 500 points.
"J'ai vu récemment un reportage sur le Tibet et les enfants jouaient au
quinet. "
"Le jeu du Quinet n'est pas d'origine des Roches Noires il est d' origine
du centre de la France "
PP Albert
"Je vous donne, après concertation avec des "pros"
les règles du jeu du Quinet telles
que nous les pratiquions."
Dédé Sanchez
- Deux
joueurs ou deux équipes:
Au début du jeu, la batte (50/60 cm)était posée sur deux grosses
pierres écartées de la longueur de la batte.
Le joueur de l'équipe qui avait gagné l'engagement (pas à
la pièce, mais avec les doigts en faisant
Pair ou Impair) lançait d'une main le Quinet en l'air et le frappait avec la batte
de l'autre main
pour l'envoyer le plus loin possible.
Il avait droit à 3 essais;
Si le Quinet était réceptionné par l'équipe adverse, avec les
mains, une casquette, un pan de chemise etc...,
avant qu'il touche le sol, cette équipe marquait 100 points, et le batteur
était éliminé.
Si
le Quinet atterrissait, les adversaires devaient le lancer en direction
du
point de départ.
Si
le Quinet lancé touchait une des pierres, ou passait sous la batte posée, ou
terminait sa course à moins
d'une
longueur de batte du but, le batteur était éliminé.
Si le Quinet se situait à plus d'une longueur de batte du but, le batteur le
frappait sur une des pointes
pour le faire décoller, tentait de le jongler un maximum de fois avec la
batte et le frapper avant
qu'il retombe pour l'envoyer le plus loin possible, sans que
les adversaires ne le réceptionnent,
comme expliqué plus haut (100 points pour les réceptionneurs).
Quand le Quinet n'était pas réceptionné, le batteur choisissait un
score en prononçant un nombre :
par exemple 150, considérant qu'il avait touché 3 fois le Quinet en le
jonglant, il fallait que la distance
entre le point de chute et le point de départ soit d'au moins 50
battes, soit
50 x 3, pour que ce score lui
soit accordé.
Si la distance mesurée était, par exemple, de 48 longueurs de batte (48 x 3
soit 144), c'est l'adversaire
qui marquait les 150 points.
La carapuche illustrée par André GIODA;
"Pour fabriquer un cerf volant pour grand, qui n'a pas commencé par
une carapuche ?"
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Le cerf volant illustré par André SANCHEZ;
Comme le dit Louis NUNEZ, se souvenir de
nos jeux d'enfant est une bonne chose.
Sur la
lancée, après les Charrettes à roulements, le Quinet, la Carapuche, et
pour compléter le message de
Tony CRISTOBAL, je me suis amusé (eh oui à mon âge !!)à dessiner les
différentes formes de cerfs-volants
que
nous fabriquions avec leur nom, (dessins que j'insère ci-dessous).
On les confectionnait très souvent avec du papier journal (pendant la guerre le papier
coûtait cher).
Au centre, d'où sortait le tirant principal, on y collait un renfort en
forme de coeur ou de rond.
Pour épater nos copains, on pouvait enjoliver nos cerfs-volants par des
ailettes.
Sur les roseaux découpés un peu plus long (2 ou 3 cm),on y faisait des encoches
pour tirer
une ficelle qui servait de support aux ailettes.
Pour les fabriquer, on pliait du papier en accordéon et on y faisait des coupes
en biais
de 1 à 1,5 cm.
Ces ailettes étaient collées aux supports précités tout autour du cerf-volant.
Pour donner de la stabilité en vol, on leurs accrochait une queue fabriquée
avec des
bandes de vieux chiffons.
"Il fallait toujours en avoir en réserve dans les poches pour
éventuellement donner plus de contrepoids
en cas de vent trop fort."
Voilà ce qui était, à l'époque, notre "PLAY STATION".
Bien amicalement
Commentaires d' Antoine CRISTOBAL
"
Les cerfs volants, nous les faisions avec des roseaux coupés en deux tout le
long un bout plus long que l’autre,
attachés
en forme de croix puis recouvert de papier journal.
L’ensemble collé avec de la farine mélangée avec de l’eau.
Les tirants étaient fixés a la pelote de corde.
De temps en temps la "caputcha
"finissait sur les fils électriques longeant les routes.
On envoyait soit disant des messages… Un petit carré de papier, un trou au
milieu, que l’on glissait
le long de la corde ."
Commentaires d' Evelyne RODRIGUEZ
"Vous
avez tous réveillé de bons souvenirs, mon père nous fabriquait de beaux
cerfs-volants avec le papier
bleu qui servait à recouvrir les livres de classe, des
roseaux coupés dans le sens de la longueur et il les
collait avec de l'eau et de la farine.
Il faisait une queue avec de vieux chiffons et les faisait voler dans un grand
champ qui se trouvait
derrière notre boulangerie à Aïn Harrouda, qu'est-ce que nous étions heureuses
ma soeur et moi !!!
Quand le cerf-volant tombait et qu'il se déchirait il nous en fabriquait un
autre, et voilà nous nous
contentions de pas grand chose"
Commentaires de Jean Michel RUZE
A Dédé
Sanchez
"Pour les cerfs-volants, la colle, avec de l'eau et de la farine, fils.
Si tu voulais que ton cerf volant reste bien stable, il y avait la longueur de
la queue, mais également
le réglage des " tirants " ( les ficelles qui partaient des
extrémités et du croisement des roseaux et où
venait s'attacher la ficelle de la " pelote ".
Personnellement, j'aimais bien quand le cerf volant se dandinait légèrement,
"il suffit que je ferme un peu les yeux et je les vois."
La pelote, tu
remplaces la baguette par une règle de l'école, tu mets une ficelle plus fine
et poissée, et tu y es !.
les
noyaux d'abricot présenté par Victor SANTOS;
"Rappelez vous, on jouait aussi beaucoup avec les
noyaux d abricots "
On mettait un bouchon en liége, et ,dessus, une capsule
de bière ou autre,on se
plaçait à environ 1.50 ou 2 mètres, il fallait ensuite réussir à toucher le
bouchon en liége, pour que
la capsule tombe Face endroit, pour gagner une dizaine de noyaux.
Il existait d'autres variantes de ce jeu si populaire dans les cours de
récré....
Le petits tas
Il se
composait de 3 noyaux assemblés et le 4ième dessus.
Le
"Banquier" (en quelque sorte) mettait en jeux 4 noyaux que l'on
pouvait remporter avec un seul
Le joueur
devait à une distance de 3 mètres disloquer le petit tas en lançant le noyau un
peu comme à la pétanque.
les osselets présenté par Jeanine GUINGAND
Le principe fondamental du jeu est
On ne peut toucher les 4 osselets restés
par terre
que, quand le 5ème se trouve en l'air,
et celui-là ne doit pas tomber à terre !
JEU DE BASE
On jette les osselets comme les dés ! puis on en prend un et on en laisse
4 à terre
Lancer celui en main en l’air et saisir un au sol en rattrapant celui que l’on
à lancé
(si
on rate celui qui est au sol peut importe, on recommence il suffit de rattraper
celui qu’on à lancé en l’air !)
On pose le 1er osselet pris et on recommence pour les 3 osselets
restant.
2ème Tour.
Même procédé mais on prend les osselets au sol 2 par 2
3ème Tour.
Même procédé mais on prend les osselets par 3 puis le dernier seul.
4éme Tour.
Même procédé mais on ramasse les 4 osselets ensembles.
Ensuite çà serait très long à écrire mais votre mémoire devrait fonctionner
pour vous
rappeler comment faire en mettant les osselets
Sur le creux - Sur le dos
- Sur le plat - Sur le S
" Je me rappelle de parties serrées sous le préau ou on était plutôt
à 2 ou à 3 pas plus il y avait pas mal
de
spectatrices qui allaient et venaient suivant les parties les plus intéressante
,qui encourageaient
leurs
favorites ou venaient prendre la place de celle qui perdait ou craquait!!
Aujourd'hui j'ai toujours sur
moi des vrais osselets pris sur le gigot de mouton et j'ai appris à plus d'un
comment jouer et
beaucoup de jeunes ne savaient pas que les osselets n'existaient pas qu'en
plastic!!!!! "
colin maillard présenté par Jeanine GUINGAND
Situation :
joueurs : deux ou trois
matériel: un foulard
principe: un joueur qui a les yeux bandés doit toucher un autre joueur .
Déroulement
:
Au début, un joueur se bande les yeux avec un foulard. Les autres
joueurs se
dispersent.
Le joueur qui a les yeux bandés doit en toucher un autre. Il doit
suivre les
bruits qu’il entend.
Les autres joueurs doivent faire des bruits pour l’aider à les trouver
.
Quand il a trouvé un joueur, il doit dire son nom.
S’il réussit, ce sera au tour du joueur démasqué de se faire bander les
yeux .
Ce jeu n’a pas de limite de temps, ni de vainqueur .
" Au
Colin Maillard, il valait mieux être entre copines car on pouvait souvent
se crêper le chignon!"
la corde a sauter présenté par
Jeanine GUINGAND
"On y jouait plutôt en hiver pour se réchauffer
et si je me défendais pas mal j'ai le souvenir de certaines
copines qui arrivaient à tenir bien longtemps , en particulier une marocaine
assez costaude
avec les deux cordes c'était
bien plus dur et si beau!"
la marelle présenté par Jeanine GUINGAND
Matériel: craies (ou baton) - caillou (ou petite boîte)
Pour jouer à la marelle
il faut dessiner une marelle par terre avec une craie, ou la tracer avec un
baton sur du sable.
Un exemple de marelle
Ensuite il faut lancer le caillou ou la boîte dans la première case puis sauter
sur un pied
dans les autres cases jusqu'en haut et ramasser le caillou au retour.
Si le caillou va
dans ENFER on passe son tour.
On ne doit jamais
marcher sur les traits ni poser les deux pieds sauf sur les doubles cases (4 et
5 et 7 et 8).
Une fois revenu
sur "TERRE" on lance le caillou dans la case numéro 2 et ainsi de
suite.
Il existe une
variante dans laquelle au lieu de ramasser le caillou on doit le pousser du
pied pour
le ramener sur la terre.
" De même pour le jeu de la marelle nous étions en
groupe plus ou moins soudées!
Les
plus jeunes ne se mêlaient pas au plus grandes!
Il y avait
facilement des concours entre les plus costaudes mais ce qui en ressort c'est
que l'on
ne s'ennuyaient pas et avec peu de chose nous étions heureux
et devoir refaire toujours les mêmes jeux
ne nous désespéraient pas!! "
le ballon prisonnier présenté
par Jeanine GUINGAND
Deux équipes
et un ballon pour faire le plus grand nombre de prisonniers !
Préparation du terrain et des équipes
- Délimiter un terrain avec
une frontière au milieu pour séparer les deux camps.
- Tracer deux rectangles au fond de chaque camp. Ils seront réservés aux
prisonniers (v. schéma ci-joint).
- Constituer deux équipes
- Chaque équipe se place dans un camp.
Règles
du jeu
Le but est de toucher
avec le ballon l'un des joueurs de l'équipe adverse.
Lorsqu'un membre d'une équipe est
touché, il doit aller se placer derrière le camp de ses adversaires,
dans le rectangle des
prisonniers.
Il peut alors aider son équipe
en essayant de toucher les adversaires quand le ballon vient jusqu'à lui.
Un prisonnier ne peut regagner son
camp que s'il touche un adversaire.
Le but du jeu est bien
sûr d'emprisonner tous les joueurs de l'équipe adverse
Attention : Si un
joueur rattrape le ballon sans le faire tomber ou après un rebond, il n'est pas
fait prisonnier.
le mouchoir présenté par Josette Del
Castillo
Les enfants se disposent en cercle, assis au sol, tournés vers l'intérieur du
cercle. L'un d'eux, muni d'un mouchoir,
court autour du groupe et lâche ce mouchoir derrière l'un de ses partenaires.
Les participants n'ont pas le droit de regarder derrière eux avant que le
coureur ne les dépasse.
Un enfant qui s'aperçoit qu'il a reçu le mouchoir doit le prendre, se lever et
rattraper le coureur
avant qu'il ne regagne sa place.
Si le coureur parvient à faire le tour et à s'asseoir à la place devenue libre,
l'autre enfant devient le coureur.
Sinon il reste coureur.
"Évidemment,
le plus amusant pour le coureur est de parvenir à faire le tour complet
et à rejoindre
l'étourdi qui a oublié de regarder derrière son dos"
"Mais on jouait aussi à une ronde "LE FERMIER
DANS SON PRÉ" et le fermier prenait sa femme puis
son enfant puis la souris puis le fromage, pauvre fromage, il était battu !!
On avait
aussi 1 . 2 . 3 . SOLEIL. On se retournait et si on voyait un
joueur bouger on le renvoyait au fond
On avait
aussi "MERE VEUX-TU?" on demandait combien de pas et le
joueur faisait autant de pas
que 'la mère" lui disait
Josette
le TRICOTIN présenté par Michel BENTITOU ;
"Qui se souvient du "Tricotin"
? On employait un morceau de bambou que l'on taillait sur le haut
et
ensuite avec de la laine en construisait des chapelets de laine de toutes les
couleurs."
Le tricotin moderne
la toupie présentée
par Michel BENTITOU
"Te souviens-tu en récré ou dehors,lorsque c'était la
saison , on jouait à la toupie !
Aprés avoir acquit cette fameuse toupie,il fallait commencer par scier la
tête,ensuite il fallait extraire
la pointe et nous en fabriquions une à notre façon ,que nous installions
de façon à casser celle qui était
à terre."
La boite "TÉLÉPHONE" présentée par Jojo GARCIA
"Avec deux
boites de cirages vides et une grande ficelle très fine ,on passait chaque
extrémité dans le fond
de la boite par un trou central fait avec un clou.
On faisait un noeud et on remettait les deux couvercles qui était percés de plusieurs
petits trous.
Et l'on se téléphonait d une terrasse à l 'autre sans qu`il y ait un seul
parasite"
Réalisation du téléphone en images
1
2
3
4
"Pour utiliser le téléphone il suffit de parler dans la boîte de conserve
pendant que l'autre personne
pose l'autre boîte sur son oreille pour écouter.
Les vibrations émises par la voix voyagent le long de la ficelle et sont
restituées dans la boîte de conserve
qui joue le rôle de caisse de résonance. "
"TAGOBARAGO ou cache cache la boite"
Présenté par Victor SANTOS, Aline ESTERINI, Georges
SARAMAGO et Jean Claude PARISET;
Règle du jeu : Par JC
Pariset
1) Certains des joueurs vont se cacher
2) une boite placée dans un cercle , et un "chercheur" chargé de
trouver ceux partis se cacher;
jusque là il n'y a rien de différent avec le jeu de cache-cache
classique .
A quoi servait la boite ?
Elle permettait de délivrer les prisonniers.
L'objectif c'était de sortir de sa cachette et de courir jusqu'à la boite pour
la lancer le plus loin possible
afin de permettre aux prisonniers de repartir se cacher, le''chercheur'' ayant
l'obligation de récupérer
la boite et de la remettre à sa place avant de repartir à la recherche.
Il fallait être téméraire et ne pas se faire prendre, car si la boite ne
partait pas assez loin,
le ''chercheur'' pouvait donc avoir le temps de de la remettre en place et
d'attraper le ''délivreur''
qui prenait du coup le place du ''chercheur''.
Ce jeu pouvait durer plusieurs heures car le ''chercheur'' n'osait pas trop
s'éloignait de la boite
ce qui bloquait un peu la situation
Commentaires de Victor Santos : "je me
souviens d un jeu,qui se pratiquait de 5 à plusieurs;
on faisait des trous, les uns à côté des autres, de la taille d'une
balle
de tennis
puis un trait de lance de balle à 7 ou 10 mètres de distance.
La balle devait pouvoir entrer dans le trou, et chacun avait le
sien,
puis il fallait prendre la balle et la lancer dans le trou ,puis
ainsi de
suite jusqu a 5 fautes (ratés)
celui qui perdait devait mettre sa main contre le mur et à tour
de rôle
les autres lui tapaient
sur la main avec la balle à10 m le lancé ,aie aie aie....."
Commentaires de Aline
Esterini: " Juste un petit mot pour répondre à Victor Santos
le jeu de la balle, il me semble que cela s'appelait "tagobarago" cache
cache la boite
je dis bien il me semble "
Commentaires de Georges
Saramago : "Je pense que le jeu, c' était à la balle
fumée "
Que
de bons souvenirs....
Commentaires de Jean Michel Ruzé : "J 'ai pas
mal joué au jeu que tu dis, et comme nous
étions très gentils et plein de compassion pour celui qui perdait, nous
choisissions
de préférence un mur revêtu d'un enduit bien rustique, genre
" tyrolienne "
et comme tu dis, AÏe aÏe aïe.........
Mais finalement ça obligeait à s'appliquer pour ne pas manquer les creux dans
le sol,
et c'était excellent pour l'adresse de ceux qui n'avaient pas perdu.
Un dernier petit détail, la balle, il fallait qu\'elle soit bien dure !
Nitendo ! qué Nitendo ?"
"
la boite a carbure" présenté par André SANCHEZ;
Pour le jeu de "LA BOÎTE A
CARBURE", c'est avec plaisir que je redonne la règle.
Il nous fallait :
- Une boite métallique ronde, complètement ouverte d'un côté genre Lait Nestlé -
Moutchachou ou autre) dans laquelle on faisait un petit trou dans le fond à
l'aide d'un clou.
- Du carbure, que nous trouvions dans le champ qui jouxtait les Ateliers
GUINGAND, ou que l'on se procurait à la resquille par un ouvrier... (pardon
Jeanine).
- Une baguette (roseau éventuellement) de 30/40 cm.
- Des allumettes.
- Du liquide (de l'eau, ou à défaut salive ou...pipi)
Nous faisions un trou de la circonférence de la boite, on y mettait le carbure
que l'on mouillait et on posait très rapidement la boite dessus, en prenant
soin de boucher le petit trou avec un doigt, et de l'autre main on entourait le
bas avec de la terre pour faire étanchéité.
Le carbure dégageait un gaz explosif comprimé qui détonnait à la présentation
d'une allumette enflammée, fixée au bout de la baguette, devant le petit trou
duquel on avait pris soin d'enlever le doigt, bien sûr. La détonation faisait
sauter la boite verticalement à une hauteur qui était fonction du volume de la
boite et du carbure employé (3 à 6 m approximativement).
I"l
faut dire que c'était un jeu quelque peu dangereux, que l'on pratiquait à
l'insu de nos parents."
!